Décembre
Dimanche 1: Marché de noel de Consolation, Monastère de Consolation à Consolation-Maisonnettes de 10h30à 18h.
Samedi 11: Marché de noël solidaire aux Annonciades de Pontarlier de 10h à 18h.
Samedi 14: Marché de noël, cour de l’école de Vuillafans de 10h à 19h30.
Samedi 21: 5 ans de l’atelier! porte ouverte de l’atelier à Lods de 10h à 20h.

Septembre
Samedi 21 et dimanche 22: Journées nationales de la céramique, place du château seigneurial à Pesmes de 10h à 19h
Samedi 28: Marché d’Ornans, Place Courbet de 9h à 13h

Aout
Mercredi 7: Marché de producteurs et d’artisans, place des forges à Lods de 18h à 21h
Samedi 14: Marché d’Ornans, Place Courbet de 9h à 13h
Mercredi 21: Marché de producteurs et d’artisans, place des forges à Lods de 18h à 21h

Juin
Samedi 15 et dimanche 16: Les potiers cassent la baraque ! aux baraques du 14 à La Vieille Loye de 10h à 19h
Lundi 17 au lundi 15 juillet: Vacances

Mai
Samedi 11 mai: marché aux plantes, place Courbet à Ornans

Avril
Vendredi 5, Samedi 6 et dimanche 7: Journées européenne des métiers d’arts, Salle des isles basses à Ornans de 10h à 19h
Samedi 27: Marché d’Ornans, Place Courbet de 9h à 13h

 

 

 

 

Venez visiter mon atelier boutique situé dans une petite rue pittoresque de Lods au cœur de la vallée de la loue.
Je vous accueillerai avec plaisir !
Du mercredi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h.
Samedi et dimanche sur rendez vous.

A bientôt

Nouveautés pour le jardin fabriqués avec de la faïence rouge terracotta.
Mangeoire à oiseau, carillon et suspension

 

Les Ollas sont des jarres en argile qui permettent une irrigation douce de vos plantes. C’est un système d’irrigation écologique et économique.

Cette technique millénaire est cependant assez méconnue au regard de tous ses bénéfices :

  • Economie d’eau très importante (50 à 70 %)
  • Apport en eau 3 fois moins fréquent
  • Pas de stress hydrique
  • Fabrication artisanale

Le principe est d’enterrer une olla à proximité des cultures. La jarre poreuse diffuse l’eau petit à petit directement au système racinaire, la plante bois ce dont elle à besoin.

Disponible en 3 tailles:

  • Petite olla de 0.5 L pour pot et jardinière
  • Moyenne olla de 1.5 L pour jardinière et potager diffusion de l’eau jusqu’à 20 cm autour.
  • Grande olla de 3 L pour le potager diffusion de l’eau jusqu’à 30 cm autour.

J’ai utilisé pour ces Ollas la terracotta, une terre cuite espagnole, brute de cuisson qui se prête particulièrement bien à la fabrication des Ollas. Venez les essayer !

Après encore quelques jours voici enfin le four construit, qui vient suppléer au four pour raku, déjà existant. Je vais pouvoir envisager de plus grandes pièces, en grès aussi.
Une première chauffe à vide. La toute première cuisson appelée dégourdi aura lieu en mars.
A bientôt !

Après 6 mois de préparation et de travaux, l’atelier finit par émerger de cette ancienne cave de vigneron. Un nouvel espace pour créer, mais aussi pour vous recevoir, et vous présenter ces dernières créations. Et pourquoi pas pour y faire vos premiers pas ou vos cuissons !

  • Théières et tasses
  • Bols
  • Vases
  • Pots, soucoupes…

Je vous attends, venez prendre une tasse de thé dans une belle tasse en raku !

Le travail du potier, artisan du secret se fonde dans la patience, la rigueur et la difficulté, l’étrangeté des alentours, le feu et les poussières de bois, les soupirs et l’eau, sachant qu’une brindille suffit à déposer le témoignage d’une suffocation, le déploiement d’une solitude.

Placé dans les meilleures conditions possibles, mais ne pouvant tout prévoir, tout saisir, il s’engage totalement dans l’aventure, décide de faire un saut dans l’inconnu et prend le risque de s’abandonner à la chance.

Ce n’est qu’après la sortie du four, quand ses pièces naîtront pour la seconde fois, qu’il saura si la chance est récompense, miracle, inespéré.

Elles dont les mêmes éléments, à la fois les distinguent et les joignent, leur donnent autonomie et dépendance, leur donnent leur beauté unique, leur chance.
En effet, chaque objet a reçu différemment l’émail liquide, à chacun son hasard d’imprécision, sa vague de couleur inscrite, indélébile.
La répétition de l’attention donnée à chacun d’eux a donné lieu à une hésitation, une imprudence, un accident de parcours.
La collusion dans le four, le rapprochement, l’attouchement, le point d’attache ! savoir que la pièce raku n’est pas un objet fini, il est chair, lumière, espace, sensations !

La chance du potier, c’est d’avoir vu la rencontre possible entre la terre et le ciel, entre la terre lourde aux pieds et ses yeux fixés au ciel, c’est de ne pas contourner l’obstacle, mais le pénétrer sans résister au milieu de lui, avec ses peurs, ses faiblesses, ses abandons, c’est maintenir dans la nuit, jusqu’à trouver l’étoile, c’est de se reconnaître pour ce qu’il est et d’être celui-là, c’est d’être habité par la perfection et de vouloir la rejoindre, c’est la rencontre de sa part humaine avec sa part divine, c’est d’accepter l’apport de cette force invisible qui l’envahit, fait alliance avec le travail de la spontanéité et l’impulsion qui jaillit d’une sensibilité à fleur de peau pour donner naissance à l’œuvre, c’est reconnaître le lieu précis pour passer de l’autre côté du pont et être la bonne rive de lui-même.

C’est d’avoir atteint, les yeux ouverts, la pure dimension où le feu ne brûle pas, où la force ne fait pas chuter.

La chance du potier ?

Elle est faite de ce qu’il fait mais cela ne suffit pas, pour une part, elle est mystère, et lorsqu’elle est présente elle le baigne et le surprend ; pourtant rien n’est moins surprenant mais toujours, l’extrême beauté, I’extrême intelligence, I’extrême amour sont bouleversants, surprenants.

Elle est subtile et légère comme la poussière dans le rayon de soleil. On ne peut la saisir. On y voit la poussière ou l’or. La chance c’est l’or de la poussière.

Elle le sépare plutôt du reste du monde et fait ses bonheurs secrets.

La chance du lecteur c’est que le raku se revendique lui-même devant l’effacement de son créateur, mais aussi, imprégné de la responsabilité et la re-connaissance qui se sont installées entre eux.

Quand je découvre un objet raku, ce n’est pas que la sensation instinctive qu’elle peut déclencher qui m’émeut mais aussi, l’instant d’essoufflement, d’hésitation qui me maintient à la surface, dans l’inquiétante fascination des apparences, avant de plonger dans l’impossible profondeur.

Alors…

je m’embarque avec eux et me laisse dériver dans leur primitive simplicité. Chance !

Marie-France Vilcoq